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La Politique nationale de lutte à l'itinérance du Québec : un gain majeur pour le mouvement
Pour le RSIQ, cette demande représente l'essence même de l'ensemble des revendications qu'il porte depuis ses débuts auprès de nombreux interlocuteurs politiques et institutionnels.
Fruit de la mobilisation de ses membres et alliés, l'adoption d'une Politique nationale de lutte à l'itinérance, le 27 février 2014, a constitué l'un des moments forts de l'histoire du RSIQ. Cette Politique, saluée pour sa vision et ses principes directeurs forts, reconnaît que l'itinérance est un déni de droits envers lequel les différents palliers de gouvernements ont un devoir d'agir. En articulant les actions futures autour de cinq axes forts, la Politique nationale de lutte à l'itinérance en appelle à une action globale, en amont comme en aval, autour de cinq grands chantiers prioritaires: - Le revenu ;
-le logement ;
-la santé et les services sociaux ;
-l'éducation et l'insertion sociale et l'insertion professionnelle ;
-La cohabitation sociale et les enjeux liés à la judiciarisation.
De 2006 à 2014, un long chemin vers la PolitiqueLa Plate-forme en itinérance a été conçue par le Réseau SOLIDARITÉ Itinérance du Québec (RSIQ) en 2006, dans la foulée des premiers États généraux de l’itinérance au Québec en mai 2005 et de la Déclaration commune « le droit de cité » déposée à ce moment-là.
Cette plate-forme est le fruit d’un travail collectif intégrant les analyses et expertises de plusieurs regroupements nationaux, de nombreux organismes communautaires, les expériences d’usagers de ressources mais aussi des consultations régionales.
Le projet de Politique globale en itinérance s’articule autour de quatre idées majeures:
Une itinérance en croissance au Québec
Le cadre de référence du Ministère de la Santé et des Services sociaux Commission parlementaire : des appuis qui se développent Le besoin d’une Politique en itinérance est fortement nommé lors des audiences par les organismes communautaires et par la CDPDJQ, le Barreau, la Ville de Montréal, l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale nationale et d’autres acteurs. En parallèle, plusieurs mobilisations ont lieu dans la rue, à Montréal et devant le Parlement, auxquelles participent tant des personnes en situation d’itinérance que tous les députéEs de la Commission parlementaire. Alors qu’un nouveau gouvernement est élu en décembre 2008, le mandat de la Commission est repris, ce qui est rare. En novembre 2009, le rapport unanime de la Commission[1] demande la mise en place d’un Plan d’action interministériel le plus rapidement possible et l’adoption d’une Politique en itinérance dans les plus brefs délais. Un plan d’action interministériel en itinérance : une réponse insuffisante face aux besoins L’annonce d’une Politique par le gouvernement Marois
Document à consulter : Plateforme "Pour une Politique en itinérance"
« Itinérance : agissons ensemble ». |